du retard à rattrapper

Nous voilà en weekend!

Que fait un apprentis maraîcher quand il n'est pas sur les bancs de l'école?

Il jardine!

Entre le mauvais temps de ces dernières semaines, et la grippe, j'ai pris du retard.

Heureusement que la plus grande partie du sol est prête pour accueillir mes cultures car je n'aurai pas pu faire tout ce que j'ai fait cet après-midi.

 Ci-dessus, la première culture du mandala qui m'a causé un peu de soucis.

C'est une terre argileuse qui n'a rien à voir avec mon sol. C'est de la terre que j'ai charrié depuis le terrain à côté de La Kota car je n'avais pas d'épaisseur sur le mandala.

Cette terre est collante, c'est un nouveau challenge, nouvelle façon de travailler.

J'y ai donc fait des rangs d'oignons rouges et ci-dessous aussi sur une des buttes permanentes.

il y en a approximativement 210.

 Je me suis occupé des échalotes,

comme chaque année, entre 35 et 40.

 La magie du paillage a bien agit;

toute cette partie du potager avait été travaillée et amendée avec le compostage des toilettes sèches.

L'hiver a fait aussi son petit effet, mon sol était idéal pour la plantation des petits pois.

Rien à désherber ou très peu et une terre en semoule;

un petit coup de griffe et hop on sème.

Maintenant, attention aux campagnols. J'espère avoir plus de chance que l'an dernier; je m'étais fait ratatiné les petits pois et les betteraves. Mais avec tout ce que j'ai déjà piégé je serai quand même bien étonné que la mésaventure se reproduise.

 Et ici,

les fèves!

J'ai arraché les derniers panais qui soit dit en passant, n'étaient pas spécialement beaux.

Je n'ai pas mis toutes les graines ici, j'en ai fait profité mes fruitiers pour l'apport en azote.

Ce sera peut-être le sujet de demain.

Sinon, parlons un peu de ma semaine:

c'était chouette!

Nous sommes 15 écoliers;

15 personnes de tout horizon.

J'ai l'impression d'être tombé sur une super équipe.

On en est au stade de la découverte des uns et des autres, il n'y a pas de clan et c'est tant mieux car je déteste ça.

En tout cas, il n'y a que des courageux qui ont pris le pari de changer vie.

Une chose m'a frappé et m'a fait sourire:

La sonnerie!
Je me retrouve 30 ans en arrière et c'est drôle. Sauf qu'il y a 30 ans j'amusais la galerie au lieu d'étudier; aujourd'hui c'est mon choix d'être devant le tableau noir.

Les cours ont commencé timidement, mais j'ai hâte d'entrer dans le vif du sujet, je veux tout voir et tout savoir. je trépigne! je trépigne! je...tré...pi...gne...

Je suis content!

Vivement lundi!